Vous l'attendiez avec impatience, (et nous aussi !), voici la 1ère vidéo de notre dernier passage au studio Amper. Voici le fruit de nos chers mécènes ayant participé à notre projet de financement sur le site Ulule. Deuxième vidéo en français (après "Emmenez-moi" d'Aznavour) non seulement par un grand auteur compositeur M. Francis Cabrel que nous affectionnons tout particulièrement, mais aussi chanté par Jessy que vous n'avez pas encore l'habitude d'entendre au chant lead.
Voilà qui change le cadre de nos vidéos. Un fond blanc, et des spots de lumières. Alors, vous préférez quoi ? Le décor naturel du studio Amper ou cette petite mise en scène ? ☺
Prise son et mastering : Jean-Pascal Boffo du studio Amper à Clouange
Captation vidéo : Alexandre Rainon, notre photographe
Assistante : Maërie
Montage vidéo : Chaix Machine et JRPM Van de Fritten (la fine équipe)
Pour finir, rappelons tout de même que cette chanson de Francis Cabrel est bouleversante, puisqu'elle relate les pensées d'un taureau durant ses dernières minutes à vivre dans l'arène, sans vraiment comprendre toute cette mascarade... Je ne sais pas pour vous, mais nous, ses paroles, elles nous retournent le cœur. Si vous souhaitez partager notre vidéo sur Facebook, que vous comprenez ce message, indiquez le lien en précisant le hashtag #BastaCorrida. Et surtout, boycottez les arènes. Merci pour eux.
LA CORRIDA
(Francis Cabrel)
Depuis le temps que je patiente
Dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au bout du couloir ;
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour
J'ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour
Dans les premiers moments j'ai cru
Qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l'avoir
Cette danseuse ridicule...
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au bout du couloir ;
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour
J'ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour
Dans les premiers moments j'ai cru
Qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l'avoir
Cette danseuse ridicule...
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Andalousie je me souviens
Les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant
Ce pantin, ce minus !
Je vais l'attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil
Ce soir la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
J'en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou
Pour que je m'incline
Ils sortent d'où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier ?
J'ai jamais appris à me battre
Contre des poupées...
Sentir le sable sous ma tête
C'est fou comme ça peut faire du bien
J'ai prié pour que tout s'arrête
Andalousie je me souviens
Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je pensais pas qu'on puisse autant
S'amuser autour d'une tombe
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Si, si hombre, hombre
Baila, baila
Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar...
Y mataremos otros
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